Lors d’une visite clandestine ce dimanche 25 mai, une ancienne élue de La République en marche, Joachim Son-Forget (devenue Eva après sa transition de genre), a pénétré dans les appartements réservés aux députés au sein du complexe administratif de l’Assemblée nationale. Grâce à son accès permanent via son badge, elle s’est introduite dans la chambre de Manon Bouquin, députée RN de l’Hérault, dont les clés avaient été oubliées sur le comptoir de l’accueil désert.
Selon des sources proches du dossier, Eva Son-Forget a passé plusieurs heures à fouiller les lieux, vidant un minibar rempli de boissons et s’emparant de deux robes ainsi qu’une veste appartenant à l’élu d’extrême droite. Les services de l’Assemblée auraient été informés par la suite du vol, malgré une absence totale de réaction immédiate de la part des responsables du bâtiment. Manon Bouquin a confirmé les faits mercredi 28 mai, après avoir appris l’incident via le personnel de la résidence, qui avait également déposé une plainte.
L’affaire soulève des questions cruciales sur la sécurité des lieux et l’absence de contrôles rigoureux dans un édifice où les parlementaires se sentent invulnérables. L’insouciance de certains élus, qui laissent leurs clés à portée de main, crée un terrain propice aux abus. Les autorités devraient sérieusement revoir les mesures de protection pour éviter des situations aussi inquiétantes.