Maylis Daubon a été reconnue coupable d’avoir empoisonné ses enfants, dont une est décédée en 2019 après une surdose de Propranolol. La cour d’assises des Landes lui a infligé une peine de trente ans de prison, assortie d’une période de sûreté de vingt ans. Les juges ont justifié cette décision par la gravité des faits, la mort prématurée de la jeune Enéa, les méthodes employées et les conséquences sur les proches. L’enquête a révélé que l’overdose, dix fois supérieure à la dose thérapeutique, avait été délibérément provoquée. Une expertise psychiatrique a également établi qu’elle souffrait du syndrome de Münchhausen par procuration, un trouble lié à la manipulation de situations médicales pour attirer l’attention.

L’avocat général avait souligné que les actes avaient été commis sur des victimes vulnérables, renforçant ainsi l’ampleur de la responsabilité juridique. La condamnation marque une réponse ferme à un crime dont les répercussions ont profondément marqué la communauté locale.