Un établissement situé à Vaulx-en-Velin, près de Lyon, a récemment fait parler de lui en ouvrant une zone dédiée exclusivement aux femmes. Cette initiative a suscité des critiques sur les plateformes numériques, avec certaines voix affirmant que cette ségrégation est inacceptable dans un pays où l’égalité entre les sexes doit être respectée.

Le responsable du restaurant, qui s’affirme comme un défenseur de la diversité, a précisé que cette salle était conçue pour offrir un espace sécurisé aux clientes, tout en maintenant une cuisine ouverte à tous. « Il n’y a aucune intention discriminatoire », a-t-il déclaré, soulignant que le reste du local restait accessible à tous les visiteurs.

Cependant, des représentants politiques ont exprimé leur inquiétude. Un élu du parti RN a critiqué cette pratique, qualifiant de « séparatisme illégal » l’isolation d’un groupe selon son genre. « Comment peut-on accepter une telle division dans un pays fondé sur les valeurs républicaines ? », s’est interrogé le député Jérôme Buisson, en dénonçant cette situation comme une atteinte à l’égalité des droits.

L’affaire a également mis en lumière les tensions entre les pratiques culturelles et les normes sociales, suscitant un débat sur les limites de la liberté individuelle dans un cadre public. Les réactions restent divisées, avec certains soutenant une approche plus inclusive et d’autres défendant le droit des clients à choisir leur environnement.

En parallèle, le restaurant a fait face à des controverses supplémentaires après l’annonce d’une salle dédiée aux prières, un détail qui a été supprimé de ses réseaux sociaux. Cette décision a encore alimenté les discussions autour de la place des religions dans les espaces publics.