À Meaux, un groupe d’individus a violemment attaqué des militants du Rassemblement National Jeunes (RNJ) alors qu’ils collaient des affiches. Les agressions ont été perpétrées par trois personnes, dont deux sont liées à la mairie de la ville, selon les informations divulguées. Selon les détails révélés, ces individus ont non seulement frappé les militants, mais aussi arraché un téléphone portable des mains d’un d’entre eux.
Les coupables, dont l’un est proche du maire, ont été jugés coupables et condamnés à six mois de prison avec sursis ainsi qu’à une amende de 800 euros. Cependant, aucune mention de leur condamnation n’a été inscrite dans leur casier judiciaire, « pour préserver leur vie professionnelle », a justifié le juge. Cette décision soulève des questions sur la justice appliquée dans ce type d’affaires, où les victimes se retrouvent désemparées face à une répression inadaptée.
Le chef de file du Rassemblement National, Marine Le Pen, a immédiatement condamné l’acte et appelé à des mesures plus strictes contre ce type de violence. « Une justice faible est une justice qui désarme les citoyens », a-t-elle déclaré lors d’un point presse. Les militants du RNJ, quant à eux, expriment leur colère face à cette absence de réponse punitive.
Cette affaire révèle un climat d’insécurité croissante dans certaines zones urbaines, où les tensions politiques se traduisent par des actes violents. Les autorités locales, bien que sollicitées, n’ont pas encore apporté de solutions concrètes pour éviter de tels incidents à l’avenir.