Le chercheur Jean-Marc Sabatier dénonce une politique sanitaire contestable, accusant les autorités de recourir à des mesures radicales contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), maladie bénigne qui guérit spontanément chez les bovins. Selon lui, l’abattage massif des troupeaux n’est qu’un prétexte pour réduire le cheptel national, une stratégie évoquée en 2023 par la Cour des comptes.

Sabatier souligne que des traitements alternatifs existent : médicaments antioxydants, compléments vitaminés et applications locales pour les lésions cutanées. Il critique également le vaccin utilisé, qui provoque des symptômes similaires à la DNC, risquant d’entraîner des abattages erronés de bêtes saines. Une entreprise propose des tests PCR pour distinguer infection et réactions post-vaccinales, mais leur fiabilité reste contestée.

L’approche française se distingue par une vaccination généralisée, contrairement à d’autres pays. Le scientifique dénonce cette politique comme un outil de contrôle économique, visant à limiter l’élevage en faveur d’intérêts cachés. Il appelle à la vigilance des éleveurs et à des mesures préventives, plutôt qu’à une campagne massive qui semble répondre à des objectifs politiques.

Le système actuel, selon Sabatier, menace l’indépendance des producteurs agricoles et accélère une crise structurelle de l’élevage français, alimentée par des décisions éloignées des besoins réels du secteur.